Joachim Yhombi-Opango fut une figure militaire et politique majeure du Congo. Président de 1977 à 1979, il dirigea le pays après l’assassinat de Marien Ngouabi, mais son mandat fut écourté par un coup d’État.
Né le 14 janvier 1939 à Fort-Rousset, Joachim Yhombi-Opango gravit les échelons de l’armée congolaise et devient un acteur clé du régime socialiste instauré après l’indépendance.
Après l’assassinat de Marien Ngouabi en 1977, il est porté à la tête du pays et tente de stabiliser la situation politique.
Durant son mandat, Yhombi-Opango cherche à renforcer l’armée et à consolider les institutions du pays. Cependant, son gouvernement est marqué par des tensions internes et des rivalités politiques.
En 1979, il est évincé par Denis Sassou-Nguesso, qui prend le pouvoir et instaure un régime plus centralisé.
Après son éviction, Yhombi-Opango est emprisonné puis libéré en 1991 lors de la transition vers le multipartisme. Il fonde le Rassemblement pour la Démocratie et le Développement (RDD) et devient Premier ministre sous **Pascal Lissouba** entre 1994 et 1996.
En 1997, il s’exile en France après la guerre civile qui ramène Sassou-Nguesso au pouvoir. Son exil prend fin en 2007, et il partage ensuite son temps entre la France et le Congo.
Joachim Yhombi-Opango décède le 30 mars 2020 à Neuilly-sur-Seine, en France, des suites du **COVID-19**. Son décès marque la fin d’une carrière politique mouvementée et laisse un héritage complexe dans l’histoire congolaise.
Joachim Yhombi-Opango fut un acteur clé de la politique congolaise, oscillant entre pouvoir, exil et retour. Son parcours illustre les défis et les bouleversements du Congo post-indépendance.